Capacité de risque
Par exemple, un couple sans enfant disposant de deux revenus et vivant dans une maison dont le crédit est totalement remboursé est, en règle générale, plus apte à supporter les risques qu’un couple du même âge ayant des enfants scolarisés, une hypothèque élevée, peu de fortune et un revenu plus faible.
La capacité de risque est étroitement liée à la propension au risque. Ensemble, elles représentent le profil de risque de la personne investissant. La capacité de risque révèle dans quelle mesure une personne est apte à gérer les fluctuations de valeur. En d’autres termes, si une personne est vraiment disposée à accepter des pertes et dans quelle mesure. Cela dépend de l’estimation subjective et de l’appréciation du risque. Sur cette base, il est possible de définir la stratégie de placement adaptée à une personne.
Cash-flow
Duration
quelqu’un a une obligation de 100 à 2 pour cent et il lui reste une durée résiduelle de cinq ans. Au bout de cinq ans, son obligation lui rapporte donc 110. Si les taux d’intérêt augmentent de 1 pour cent, il pourrait acheter une obligation de 100 avec un intérêt de 3 pour cent. Celle-ci lui rapporterait 115 au bout de cinq ans. Si l’on ne considère que l’intérêt, il affiche une baisse de cinq, ce qui, rapporté au capital investi de 100, représente 5 pour cent.
ESG
L’abréviation ESG désigne les critères de durabilité pris en compte dans le cadre du processus de placement. Ils viennent de l’anglais et signifient Environment «environnement», Social «social» et Governance «gouvernance». Contrairement aux portefeuilles traditionnels, les stratégies ESG tiennent compte des critères mentionnés afin de composer leur portefeuille de manière durable. Il n’existe toutefois pas de norme uniforme sur la manière de définir ou de pondérer les critères ESG, mais voici dans l’ensemble de quoi il s’agit:
- Environment: les facteurs environnementaux concernent l’attention qu’une organisation porte à la protection des ressources naturelles. Il s’agit par exemple de la consommation énergétique, de l’utilisation de l’énergie et des mesures de lutte contre le changement climatique tout au long de la chaîne d’approvisionnement.
- Social: la manière dont une organisation s’engage dans la société et dont elle traite les personnes, par exemple en matière de protection de la santé et de sécurité au travail, compte parmi les facteurs sociaux.
- Gouvernance: il s’agit ici d’une gestion d’entreprise responsable basée sur la transparence, des normes sectorielles éprouvées ou des processus de contrôle.
Fonds
Les recettes générées par les gains de cours, les dividendes, les intérêts ou autres sont distribuées aux investisseurs. Dans le cas d’un fonds dit de capitalisation, ils sont réinvestis, ce qui augmente la valeur des parts du fonds.
Hypothèques
En principe, l’acheteur doit pouvoir apporter des fonds propres à hauteur de 20 pour cent de la valeur du bien immobilier. Sur ces 20 pour cent, au moins 10 pour cent doivent être des fonds extérieurs au 2e pilier. Une hypothèque en 1er rang permet de financer jusqu’à 67 pour cent de la valeur du bien. Celle-ci n’a pas besoin d’être amortie, c’est-à-dire remboursée. Il est possible de financer les 13 pour cent restants avec une hypothèque en 2e rang. Celle-ci doit être remboursée dans un délai maximum de 15 ans ou avant le départ à la retraite – selon la première éventualité. Avant de vous octroyer une hypothèque, votre établissement prêteur vérifie votre capacité à l’assumer. Pour pouvoir assumer l’hypothèque, les coûts totaux de votre logement ne doivent pas excéder un tiers de votre revenu. Ces coûts sont calculés avec des intérêts moyens à long terme, également appelés «intérêts indicatifs», pas avec les intérêts réels et actuels. Ce calcul garantit que vous pourrez encore assumer le financement en cas de hausse des taux d’intérêt.
Immobilier
Impôt à la source
L’impôt à la source est un impôt sur le revenu déduit directement du revenu et versé à l’autorité fiscale cantonale en Suisse. Deux groupes de salariés étrangers sont concernés:
- Les personnes physiques domiciliées fiscalement ou séjournant dans le canton: par exemple les salariés étrangers
- Les personnes physiques et juridiques non domiciliées fiscalement ou ne séjournant pas en Suisse: par exemple les personnes séjournant en Suisse pendant la semaine/les frontaliers, les sportifs/les artistes, les conseillers d’administration
Tous les mois, l’employeur déduit le montant de l’impôt dû du salaire de ces personnes et le verse à l’autorité fiscale. Ce montant comprend les impôts sur le revenu fédéraux, cantonaux et communaux. Le même principe s’applique aux revenus provenant d’assurances et de caisses de pension ou de placements. En contrepartie, une personne imposée à la source ne doit remplir aucune déclaration d’impôt en Suisse. Le montant de l’impôt à la source varie d’un canton à l’autre.
Intérêts
Le montant des intérêts est calculé entre autres sur la base du taux d’intérêt, de la durée, de la capacité de paiement du débiteur, du motif du crédit et de la somme de l’argent prêté et emprunté. Le taux d’intérêt est l’intérêt exprimé en pourcentage. Il indique le montant des intérêts retenus. Le montant des intérêts est défini contractuellement et selon le contexte de taux d’intérêt général. Plus le taux d’intérêt est élevé, plus la personne devra rembourser.
Les taux d’intérêt élevés rendent les crédits onéreux mais les comptes d’épargne très attrayants. Le contraire se produit en cas de taux d’intérêt bas. Dans ce cas, les crédits ne sont pas chers mais l’argent déposé sur un compte d’épargne rapporte peu.
Joint-venture
Marché monétaire
Objectif de rendement
Plus le taux d’intérêt accepté de la caisse de pension est élevé, plus l’objectif de rendement doit être élevé. Si le rendement des placements est supérieur à l’objectif de rendement, le taux de couverture augmente. Dans le cas contraire, il diminue.
L’objectif de rendement est inférieur au rendement des placements effectivement visé. La raison en est simple: les caisses de pension veulent faire fructifier leur patrimoine. Elles peuvent ensuite y avoir recours en cas de résultats des placements faibles sans que cela n’entraîne une insuffisance de couverture.
Obligations
Ce taux d’intérêt, appelé également coupon, peut être fixe ou dépendre d’un taux d’intérêt de référence. Son montant dépend de la situation financière (solvabilité) de l’émetteur de l’obligation, de la durée et du niveau général de taux. En règle générale, les émetteurs disposant d’une bonne solvabilité paient des intérêts plus bas que ceux révélant une faible solvabilité. Plus la durée d’une obligation est élevée, plus le taux d’intérêt augmente car l’argent est lié à plus long terme.
À l’échéance, les créanciers disposent du montant total qu’ils avaient investi. Dans ces cas exceptionnels, la défaillance de l’émetteur est possible. En règle générale, plus la solvabilité de l’émetteur est élevé, moins le risque de défaillance est donné. C’est la raison pour laquelle les obligations présentent moins de risques que les actions et contribuent à la diversification d’un portefeuille. Les obligations sont cotées en bourse. Elles peuvent être acquises ou vendues à tout moment. Dans tous les cas, il est pertinent de contrôler la solvabilité de l’émetteur, la situation des taux d’intérêt ainsi que la durée avant tout investissement dans une obligation.
OPP2
Selon ces directives de placement, les institutions de prévoyance professionnelle – les caisses de pension – sont responsables du placement de l’argent de leurs assurés avec une répartition des risques adaptée. Elles s’engagent donc à investir dans diverses catégories de placement, régions et branches économiques afin de répartir le risque de manière appropriée. Des prescriptions légales différentes s’appliquent aux différentes catégories de placement quant à la part maximale qu’elles représentent par rapport à la fortune totale. Ainsi, il est autorisé par exemple d’investir au maximum 50 pour cent de la fortune totale en actions, au maximum 30 pour cent dans l’immobilier et au maximum 15 pour cent dans des placements alternatifs.
Performance
Souvent, la performance est mise en relation avec le rendement. Dans ce cadre, la performance mesure le bénéfice ou la perte lié à un placement par rapport à l’argent investi. Cette valeur est exprimée en pourcentage.
De plus, elle sert également d’élément de comparaison avec une valeur de référence appelée benchmark. Celle-ci permet d’évaluer dans quelle mesure un placement s’est positionné par rapport à un autre placement ou à l’intégralité du marché.
En règle générale, il est pertinent d’observer l’évolution de la valeur pendant une longue période car la performance dépend de plusieurs facteurs comme l’évolution générale du marché et des intérêts, les résultats de l’entreprise ou la stratégie de placement individuelle. En outre, des fluctuations à court terme sont possibles. C’est la raison pour laquelle une perspective à long terme permet de mieux évaluer l’évolution totale.
Placements alternatifs
Placements collectifs de capitaux
Portefeuilles mixtes
Rendement excédentaire
De plus, le rendement excédentaire révèle s’il a été pertinent de prendre un risque plus élevé pour un placement car, en règle générale, un rendement excédentaire est lié à un risque majeur.
Pour calculer le rendement excédentaire, on déduit le rendement obtenu grâce à un placement du taux d’intérêt sans risque du marché. Par exemple, le rendement excédentaire est de deux pour cent quand le rendement pouvant être obtenu sans risque est de quatre pour cent et le placement à risque obtient un rendement de six pour cent.
Taux directeur
Titres
Un titre est un acte attestant une propriété ou une obligation non garantie. Les actions permettent à une personne d’être copropriétaire d’une entreprise. Les obligations, par contre, représentent un engagement. Une partie prenante emprunte de l’argent à une autre partie prenante à des conditions convenues de façon ferme et est tenue de rembourser cet argent dans une période donnée.
Les titres papier sont appelés ainsi car ils étaient, autrefois, imprimés sur du papier, ce qui facilitait la transmission du titre d’une personne à l’autre. Cependant, il était également plus simple de les voler ou de les fausser. De nos jours, les titres sont disponibles sous forme électronique dans la plupart des cas.
La transmissibilité et la négociabilité sont deux caractéristiques essentielles des titres qui permettent la cotation en bourse. Il est possible d’y acquérir ou d’y vendre les titres aux prix du marché actuels.
Total Expense Ratio (TER)
Les frais de transaction ne font pas partie du TER. Il s’agit par exemple de frais de courtiers et de bourse ainsi que d’éventuelles taxes. Ces frais sont engendrés lors de l’achat ou de la vente de parts de fonds et ne sont pas déduits du patrimoine du fonds.
Le TER s’exprime en taux de pourcentage. Il représente la relation entre les coûts du fonds et le patrimoine moyen du fonds (valeur d’inventaire nette, VIN). Plus le TER est faible, plus les coûts imputés au fonds sont bas. Ceci permet de comparer les frais de différents fonds. C’est un indicateur très important car des coûts élevés diminuent le rendement total d’un fonds.
Valeur d’inventaire nette
Volatilité
Des opportunités mais aussi des risques sont associés à une volatilité élevée. D’un côté, les investisseurs peuvent profiter de gains de cours élevés, de l’autre, ils peuvent également subir de fortes pertes.
Plusieurs facteurs peuvent influer sur la volatilité comme par exemple des événements économiques ou politiques, la publication d’informations concernant l’entreprise ou le secteur et même des aspects psychologiques. Une volatilité élevée peut engendrer de fortes émotions comme la peur ou l’euphorie renforçant ainsi les fluctuations des cours.
Yield to Maturity (YTM)
Il aide donc à décider si cela vaut la peine de vendre un titre de manière anticipée ou de le détenir jusqu’à l’échéance. De plus, il permet de comparer par exemple différentes obligations et leurs rendements attendus.
Du point de vue de l’acheteur, le YTM permet d’estimer la somme pouvant être encore gagnée d’ici à l’échéance d’une obligation.